Blagues : Les insolvables 

 

Sommaire

 

 

 

 

 

Luxueusement au dépend des créanciers.

Le peintre James McNeill Whistler était aux petits soins pour ses créanciers. L'un d'entre eux, venu relancer l'artiste à son domicile, se vit offrir une coupe de champagne.

"Comment? Vous buvez du champagne alors que vous n'avez soi-disant pas le premier sou pour régler ma facture! explosa le commerçant.

- Mon cher Monsieur, reprit Whistler une coupe à la main, je vous rassure tout de suite : je ne l'ai pas payé non plus."

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Stratagème

Un prêteur vint pleurnicher auprès de l'un de ses amis parce qu'il avait prêté dix mille dinars à un individu qui était parti pour l'étranger, sans même lui avoir fait de reconnaissance de dette.

«Écrivez-lui pour réclamer cinquante mille dinars, lui conseilla l'ami».

- Mais, il ne m'en doit que dix mille, répliqua le prêteur.

- C'est exactement ce qu'il s'empressera de vous répondre. Et ainsi, vous obtiendrez votre reconnaissance de dette.»

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De l'avantage d'être endetté

Un auteur et comédien comique du XVIIIe siècle s'était forgé sa propre philosophie en matière d'endettement. Ses principes lui auraient sans doute permis de s'intégrer parfaitement dans la société où beaucoup se paye en argent électronique. Voici les bonnes raisons qu'il se donnait pour vivre à crédit :

- Cela économise le papier et évite la peine de faire des comptes.

- Cela permet à d'autres de travailler et d'avoir la joie de nous offrir un repos bien mérité.

- Cela nous met à l'abri des soucis qui minent les riches.

- Cela décourage l'avarice et incite à la générosité, puisqu'on est généralement plus prodigue des biens d'autrui que des siens.

- Cela fait jaillir une étincelle de bonté qui permet à tous de communier dans le partage des biens. En un mot, cela fait que nous sommes très sollicités de notre vivant et sincèrement regrettés lorsque nous trépassons.

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Un vrai insolvable

Un artiste peintre était aux petits soins pour ses créanciers. L'un d'entre eux, venu relancer l'artiste à son domicile, se vit offrir une coupe de champagne.

«Comment ? Vous buvez du champagne alors que vous n'avez soi-disant pas le premier sou pour régler ma facture ! explosa le commerçant.

- Mon cher Monsieur, reprit l'artiste, une coupe à la main, je vous rassure tout de suite : je ne l'ai pas payé non plus.»

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Le roi de l'avarice

Un marin se promenait tranquillement sur un quai du port lorsqu'un riche marchand de la ville tomba accidentellement à l'eau. Ne sachant pas nager, cet homme se serait sûrement noyé s'il n'avait été courageusement secouru par le marin qui passait par là, et qui n'hésita pas à plonger tout habillé. Lorsqu'il se fut remis de ses émotions, le commerçant sortit un dinar de sa poche et le tendit au marin en guise de remerciement. La foule, qui s'était amassée autour d'eux, laissa échapper quelques quolibets méprisants devant l'insignifiance de la récompense. Mais le marin, avec son génie de poète, fit taire ces clameurs en lançant à l'adresse du marchand :

«Monsieur est, bien entendu, seul juge de la valeur de sa propre vie.»

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La maison ne fait pas crédit

Frank Brower, l'un des plus grands chanteurs noirs du siècle dernier, entra un soir au bar du Métropolitan, un peu ébouriffé et chiffonné des suites d'un long voyage, et commanda une liqueur. Le barman, rendu méfiant par son aspect pour le moins négligé, lui tendit le verre en disant : «Merci de me régler avant de consommer.»

Brower, qui était archiconnu dans tout New York, n'en crut pas ses oreilles et balbutia : «Co... Comment ?

- Merci de me régler avant de consommer, répéta le barman.» L'artiste se pencha par-dessus le comptoir : «Pourquoi ? poursuivit-il sur le ton de la confidence, ce poison a-t-il un effet instantané ?».

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